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samedi 22 janvier 2011

Agréablement surpris mais pas encore rassuré

Revue de presse des 21 et 22 janvier 2011 :

Un nouveau départ pour Sony

le 22/01/2011 à 06:00
Vue aérienne du site Sony à Ribeauvillé, la première usine japonaise implantée en Alsace en 1986.  Photo Vanessa Meyer-Wirckel

Vue aérienne du site Sony à Ribeauvillé, la première usine japonaise implantée en Alsace en 1986. Photo Vanessa Meyer-Wirckel

Coup de théâtre à Ribeauvillé : le site alsacien de Sony n’est plus à vendre ! Le groupe japonais reprend les affaires en main et préserve ainsi 580 emplois.

Le PDG de Sony France, Serge Foucher, a annoncé, hier, au comité d’entreprise de l’usine de Ribeauvillé, l’abandon du projet de cession et une nouvelle stratégie pour le site alsacien. La direction générale de la multinationale nippone a nommé Hitoshi Miyagawa, un manager japonais, à la direction de l’usine alsacienne, en remplacement de Jean-François Maire, qui quitte le groupe.

Le nouveau patron du site de Ribeauvillé prendra ses fonctions lundi prochain Il aura pour mission « d’accroître l’efficacité et d’apporter des volumes supplémentaires », indique un communiqué de presse de Sony France « L’objectif étant de réduire les pertes et de retrouver à moyen terme un équilibre économique ». Il devra présenter ses projets d’ici trois mois.

Ingénieur de formation, M. Miyagawa, 55 ans, était auparavant directeur de l’usine Sony KL Tec en Malaisie. Entré dans le groupe en 1981, il a occupé différentes fonctions au Japon, au Mexique, en Thaïlande et aux États-Unis. « Sa nomination est une véritable opportunité pour le site alsacien, souligne le communiqué de Sony France, qui se déclare « confiant dans sa capacité à prendre les bonnes décisions avec le soutien des équipes alsaciennes ».

« Nous avions déjà fait le deuil de Sony », a confié, hier, le porte-parole de l’intersyndicale. Les 580 salariés du site ont été surpris par cette annonce qui a été accueillie avec des « sentiments partagés ». L’intersyndicale se réjouit de « la sauvegarde des emplois », mais n’est « pas encore rassurée » en attendant que la nouvelle stratégie s’éclaircisse. Sony s’est, en effet, désengagé de tous ses sites industriels en Europe de l’ouest pour recentrer la fabrication de ses produits grand public en Asie. Ribeauvillé sera ainsi l’exception qui confirme la règle.

« C’est une décision stratégique du groupe Sony qui montre que l’Alsace garde une place spéciale dans le cœur des Japonais », se félicite André Klein, l’ancien directeur du Cahr (Comité d’expansion économique du Haut-Rhin). C’est lui qui avait été la cheville ouvrière de l’implantation de Sony à Ribeauvillé, première usine japonaise ouverte en Alsace en 1986.

Après l’annonce, en mai 2010, du projet de cession du site alsacien en sous-charge d’activité, André Klein avait été chargé par le président du conseil général du Haut-Rhin, Charles Buttner, d’une mission pour « activer ses réseaux au Japon ».

Les acteurs économiques et politiques locaux se sont mobilisés pour sauver cette usine. Notamment l’ancien ministre François Loos, vice-président du conseil régional, qui s’est rendu au Japon pour défendre ce dossier auprès du patron de Sony.

Sony France avait rompu, le 16 septembre dernier, les négociations avec le fonds d’investissement suisse Quantum et le fabricant allemand d’autoradios Blaupunkt. Ce duo s’était porté candidat à la reprise du site. « Les conditions économiques nécessaires au développement de l’activité du site et à la sauvegarde de l’emploi ne sont plus réunies », avait expliqué à l’époque Sony France.

Par la suite, deux autres acteurs industriels ont marqué un intérêt plus ou moins appuyé pour une reprise partielle ou totale de l’activité du site alsacien, « mais aucune entreprise n’a été en mesure de proposer un projet d’ampleur suffisante pour maintenir ou installer une activité pérenne et préserver l’emploi », a expliqué, hier, le PDG de Sony France.

L’usine de Ribeauvillé poursuit actuellement trois activités : elle est un site de réparations (service après-vente) pour les produits Sony, un site de production de cartes électroniques et un centre d’ingénierie. Reste à savoir quelles activités complémentaires le nouveau patron japonais saura trouver pour assurer l’avenir du site.

le 22/01/2011 à 06:00

http://www.lalsace.fr/actualite/2011/01/21/un-nouveau-depart-pour-sony

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DNA pages région



le 22/01/2011 04:10

Ribeauvillé / Objectif : «Revitaliser le site »

Sony reste maître à bord

Faute de trouver des repreneurs fiables, Sony renonce à céder son site de Ribeauvillé et s'apprête à lancer un plan de revitalisation sous la houlette de Hitoshi Miyagawa, l'un des top managers du groupe nippon.

On l'appelle Monsieur Miyagawa : entré chez Sony en 1981 comme ingénieur, il a été l'un des plus talentueux globe-trotters du groupe. Après le Mexique, la Thaïlande et les États-Unis, il a été nommé à la tête de l'usine KL Tec de Malaisie, un site de 10 000 salariés, le plus grand au monde de Sony. Mercredi, l'homme arrive en Alsace où il sera accueilli par le PDG de Sony France, Serge Foucher. Le même qui est intervenu hier à 13h30 devant les salariés de Ribeauvillé pour leur annoncer officiellement l'abandon du projet de cession du site.

Hitoshi Miyagawa aux commandes de l'usine dès mercredi

Quelques heures plutôt, Serge Foucher avait déjà explicité cette décision devant le comité central d'entreprise, puis devant le comité d'établissement. « Nous sommes surpris, car la direction nous disait il y a encore quelques mois que le groupe ne reviendrait pas sur sa décision de vendre. Mais aujourd'hui nous sommes contents de voir Sony reprendre les commandes », réagit le secrétaire général du comité d'entreprise. « Nous voulions, dit-il, qu'il y ait une solution industrielle. Maintenant, on attend de connaître la suite ».
La suite de l'histoire du groupe japonais en Alsace, c'est Hitoshi Miyagawa qui va l'écrire. Dès qu'il aura pris les clés de l'usine mercredi, il devra imaginer, en trois mois, les voies et moyens pour redresser la barre. « Sa mission sera d'abord d'analyser la situation, d'examiner les potentiels et d'établir une stratégie pour réduire les pertes et retrouver, à moyen terme, un équilibre économique », indique Serge Foucher. Une feuille de route qui devra s'appuyer sur un apport de volumes de production supplémentaires, notamment en matière de sous-traitance industrielle.
A priori, cette revitalisation concernera les trois pôles d'activité du site, à savoir la fabrication pour le compte de tiers (téléphones portables de luxe pour Dior, autoradios...), un secteur qui emploie 140 personnes, le service après-vente de réparation, (275) et l'ingénierie, un pôle qui travaille en synergie avec le centre de recherche-développement de Stuttgart, le plus gros de Sony en Europe. Pas question, en revanche, de relancer une production de produits Sony à Ribeauvillé : « Vu les coûts de main d'œuvre en Europe, il n'est pas possible d'y fabriquer dans des conditions économiquement acceptables », tranche Serge Foucher.

Les hypothèses de reprises fiables se sont écroulées les unes après les autres

Quoi qu'il en soit, le revirement de Sony est salué de toutes parts. D'autant qu'en coulisse, les décideurs alsaciens avaient multiplié les démarches auprès de l'état-major nippon. L'ancien « Monsieur Japon » de l'Alsace, André Klein, aujourd'hui à la retraite, était en juin dernier au siège du groupe pour plaider la cause de l'usine alsacienne. Un rendez-vous similaire a eu lieu avec le vice-président du conseil régional, François Loos, ancien ministre délégué à l'industrie. Parallèlement, la recherche d'un repreneur s'est avérée plus difficile que prévu, la solution du tandem Quantum Kapital-Blaupunkt ayant capoté.
A l'automne dernier, épaulé par le cabinet Ernst & Young, Sony avait même cherché à vendre séparément les trois pôles d'activité. Mais aucun des six candidats repreneurs, selon Serge Foucher, « n'a été en mesure de proposer un projet d'ampleur suffisante pour maintenir ou installer une activité pérenne et préserver l'emploi ». La meilleure offre, selon nos informations, a porté sur la reprise de 230 salariés au sein du pôle de service après-vente. D'où finalement la décision de Sony Corporation de conserver le site alsacien et de nommer à sa tête l'un de ses plus brillants managers. A lui de redresser la barre...

Christian Lienhardt

DNA 22 janvier 2011

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AFP :
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5igsV4xQ0OGftS2a_Ag8to_ldsezg?docId=CNG.f2ef8e712b5544f33a2fb982424ff376.f1

Reuters :
http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLDE70K1XJ20110121

jeudi 6 janvier 2011

Des nouvelles des différentes réunions CCE de décembre

Bonjour à tous,

Tout d'abord nous tenons à vous présenter nos meilleurs voeux pour cette année 2011 qui sera peut-être difficile mais dans tous les cas décisive.
Certains d'entre vous réclament plus d'information sur ce blog. Nous comprenons bien ce besoins d'information sur ce sujet plus que critique, mais malheureusement nous n'avons que très peu de réponses à nos propres questions. La procédure d'info-consultation n'étant pas démarrée beaucoup de données nous sont encore inaccessibles. Soyez sûr que nous ne vous cachons aucune information.
Ceci dit, il est du devoir de la direction de communiquer sur ce sujet. Nous n'en savons pas plus que ce qui est contenu dans les vœux de M. Maire.

Outre la cession de notre site, le CCE gère également la réduction d'effectif voulue par Sony sur le site de Paris. Ce dossier est beaucoup plus avancé que le notre. Ci- dessous, les dernières nouvelles.

Bon courage à tous.
Les élus Sony Alsace


bref infos n°4 (03.01.11)