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jeudi 21 octobre 2010
Message du CE
Aucune date butoir n'a été évoquée.
L'équipe CE Sony Alsace
mardi 19 octobre 2010
Reunion CCE à Paris
Conv CE 20-10-10
Plan de prévention du stress
Lors de cette réunion les membres du CHSCT ont identifié les générateurs de stress que sont l'identité du entrepreneur potentiel, le deuil de Sony et surtout le manque d'information officielle. Ils ont également précisé que la population du site était particulièrement à risque étant donné la grande ancienneté moyenne et la lassitude des effectifs après 5 plans sociaux.
Suite à cette réunion la direction a mis en place un plan de prévention qui a débuté en octobre. Ce plan comprend 4 points :
- Renforcement de l'information officielle en s'appuyant sur les managers. La direction s'est engagé à alimenter les managers en information pour qu'ils la redescendent à leurs équipes.
- Sensibilisation de tous les encadrants (du coordinateur au directeur) aux phénomènes de stress. Le but est qu'un réseau de "sentinelles" puissent repérer et aider des personnes en difficultés.
- Sensibilisations des IRP aux phénomènes et à la gestion du stress.
- Prise en charge individuelle des personnes par un psychologue sur le site ou en dehors à la charge de l'entreprise
A l'heure actuelle les encadrants sont en train d'être sensibilisés, les IRP le seront dans un deuxième temps. La psychologue choisie par le groupe de travail (dans lequel le CHSCT était représenté) tiendra des permanences à partir du lundi 8 novembre.
L'information semble être mise sur le coté pour le moment. Le CHSCT rappellera la direction à ses engagements.
Ce plan est loin d'être parfait mais il a le mérite d'exister. Il fonctionnera si les salariés se l'approprient et participent. Alors n'hésitez pas à demander aux encadrants qu'ils vous parlent de cette sensibilisation. N'hésitez pas non plus à aller voir la psychologue si le besoin s'en fait sentir, le service médical vous renseignera à ce sujet.
C'est, à ma connaissance, une grande première dans notre entreprise.
jeudi 14 octobre 2010
Quelques photos
Certains se demandent pourquoi les élus sont aussi discrets. Outre le fait que chacun profite de cette accalmie pour se mettre à jour dans son travail, il faut bien avouer qu'il ne se passe pas grand chose depuis l'annonce du retrait de Quantum-Blaupunkt. Nous sommes donc dans l'attente (néanmoins active) d'une nouvelle proposition de la direction.
Les élus se réunissent la semaine prochaine pour parler communication. D'ici là profitez de ces quelques clichets mis à votre disposition par Steve Bachman.
vendredi 17 septembre 2010
Revue de presse au 17 septembre
Sony France rompt les négociations avec le repreneur de Ribeauvillé
(AFP) – Il y a 21 heures
RIBEAUVILLE (Haut-Rhin) — Sony France a rompu les négociations avec le duo germano-suisse Blaupunkt-Quantum, candidat à la reprise de son usine de Ribeauvillé (Haut-Rhin) en vente depuis début mai, a annoncé jeudi la direction.
Après un examen "approfondi" de ce projet de reprise, "la direction de Sony France constate que ne sont plus réunies aujourd'hui les conditions économiques nécessaires au développement de l'activité du site et à la sauvegarde de l'emploi", explique le groupe dans un communiqué.
"Elle a donc convenu, en l'état, de mettre un terme aux négociations" avec le duo formé par le fonds d'investissement suisse Quantum et et le groupe électronique allemand Blaupunkt, ajoute Sony France.
"Les recherches vont se poursuivre (...) afin d'identifier de nouvelles solutions", conclut le groupe.
Sony France avait annoncé début mai en comité central d?entreprise (CCE) la mise en vente de l'unité de Ribeauvillé, qui est en sous-activité et a besoin de se diversifier.
Le groupe avait demandé le 10 septembre au candidat repreneur des précisions sur son offre de reprise présentée en juin, estimant que les éléments présentés n'étaient "pas suffisants".
Selon les syndicats, qui se sont félicités jeudi de la décision de Sony France, le projet prévoyait 80 à 90 suppressions d?emploi sur un total de 590 salariés, mais son "inconsistance" faisait craindre bien davantage de licenciements, "voire la fermeture de l?usine".
Ils réclamaient le retrait du projet Quantum-Blaupunkt au profit d?une vente séparée des activités (sous-traitance électronique et ingénierie d?une part, service après-vente de l?autre), qui permettrait selon eux de conserver davantage de personnel. Cette hypothèse avait été envisagée par Sony, puis écartée.
Première usine japonaise ouverte en Alsace en 1986, le site Sony a compté jusqu?à 1.600 salariés permanents en 1999, avant de subir quatre plans sociaux.
Selon la direction de l?usine, les dossiers des candidats initialement recalés pourraient être réactivés. Le directeur des ressources humaines, François-Xavier Akamatsu, a écarté l?hypothèse d?un plan social sans attendre la désignation d?un repreneur. Les recherches vont reprendre pour "trouver la solution qui maximisera" le nombre d?emplois, a-t-il assuré à l'AFP.
La décision de Sony France a également été saluée par le député-maire (UMP) de Ribeauvillé Jean-Louis Christ, selon qui le groupe doit trouver "un partenaire plus crédible".
M. Christ a annoncé qu?il serait reçu sur le dossier Sony mardi à l?Elysée par un conseiller de Nicolas Sarkozy pour les affaires économiques, à la suite du courrier qu?il avait adressé la semaine dernière au président de la République.
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Liens :DNA
L'Alsace
AFP
L'Usine Nouvelle
Libération
jeudi 16 septembre 2010
samedi 11 septembre 2010
DNA du 11 septembre 2010
Sony Alsace: le candidat repreneur doit préciser ses intentions
Sony France a demandé au candidat repreneur de son usine de Ribeauvillé, le duo germano-suisse Blaupunkt-Quantum, de préciser son projet de reprise.
«Les éléments présentés ne sont pas suffisants», a dit à l'AFP François-Xavier Akamatsu, directeur des ressources humaines de l'usine, qui n'a pas souhaité détailler les points à compléter.
Le tandem formé du fonds d'investissement suisse Quantum et de l'électronicien allemand Blaupunkt devra présenter une nouvelle version de son projet le 22 septembre, a-t-il précisé. Aucune échéance précise n'a été fixée pour conclure la cession de l'usine, a ajouté M. Akamatsu.
«La direction a dû reconnaître les insuffisances et les incohérences du projet», a commenté l'intersyndicale CGT-FO-CFTC-CFE/CGC, qui estime que «tous ses doutes ont été malheureusement confirmés» par l'analyse du projet qu'elle avait commandée au cabinet Secafi et qui a été présentée jeudi en comité d'entreprise à Ribeauvillé.
Selon les syndicats, le projet actuel prévoit 80 à 90 suppressions d'emploi sur un total de 590 salariés, mais son «inconsistance» fait craindre bien davantage de licenciements, «voire la fermeture de l'usine».
Il repose en partie sur des «produits obsolescents» et sur le développement dans l'aéronautique, la défense et l'automobile, autant de marchés très difficiles à pénétrer, ont souligné les porte-parole de l'intersyndicale.
«Les candidats repreneurs annoncent que le chiffre d'affaires va augmenter mais sans dire comment hormis des généralités, et ils tablent sur la prolongation d'une activité pour le compte de Sony au-delà de trois ans, ce qui n'est pas du tout garanti», ont-ils ajouté.
Sony France s'est engagée à rester cliente de façon dégressive pendant trois ans de l'unité de Ribeauvillé dont elle avait annoncé début mai la mise en vente en raison de sa sous-charge de travail et de son besoin de trouver des activités complémentaires grâce à un nouveau propriétaire.
Les syndicats réclament le retrait du projet Quantum-Blaupunkt au profit d'une vente séparée des activités -sous-traitance électronique et ingénierie d'une part, service après-vente d'autre part- qui permettrait selon eux de conserver davantage de personnel. Cette hypothèse avait été envisagée par le groupe Sony avant d'être écartée.
Première usine japonaise ouverte en Alsace en 1986, le site Sony a compté jusqu'à 1.600 salariés permanents en 1999 avant de subir quatre plans sociaux.
vendredi 10 septembre 2010
jeudi 9 septembre 2010
DNA du 9 septembre 2010
Christ saisit Sarkozy
Dans le cadre d'une réunion de groupe parlementaire qui s'est tenue hier à l'Elysée, Jean-Louis Christ a remis un courrier à Nicolas Sarkozy, dans lequel il « relaie les préoccupation du personnel » de Sony Ribeauvillé concernant le projet de cession de la société.
« A la lecture du projet de reprise présenté par Quantum Kapital, l'intersyndicale de Sony Ribeauvillé a relevé un faisceau d'indices qui laissent supposer que ce montage n'a d'autre objectif que de transférer les responsabilités sociales de Sony, en l'exonérant des obligations liées à un Plan de Sauvegarde pour l'Emploi ou à une liquidation judiciaire », écrit le député maire de Ribeauvillé.
« L'opacité prévaut également dans le projet industriel en tant que tel », poursuit-il en indiquant que « cette absence de visibilité (...) inquiète fortement l'ensemble des salariés (...) Au total, l'ensemble du personnel a le sentiment fondé que le projet porté par Quantum Kapital s'apparente à un montage financier et non à un véritable projet de reprise et de développement industriel du site de Ribeauvillé ».
Jean-Louis Christ « souhaiterait (...) que ce projet puisse être mis en concurrence avec d'autres plans de reprise, qui privilégient une logique industrielle sur la logique financière
lundi 6 septembre 2010
jeudi 2 septembre 2010
mercredi 1 septembre 2010
DNA du 1er septembre 2010
Les salariés sur le qui-vive
Les 590 salariés de Sony Alsace s'inquiètent des nombreuses inconnues qui entourent le projet de cession de l'usine de Ribeauvillé au Suisse Quantum associé à Blaupunkt. L'ambiance est fébrile sur le site.
Le 8 septembre, un comité central d'entreprise de Sony France sera consacré à la présentation du rapport final du cabinet d'experts sur le plan de cession. Lors de la réunion, le patron de Quantum, Steffen Görig, devrait présenter son projet aux élus du personnel. Pour la direction, le projet suit son cours avec les consultations des élus du personnel.
Mais pour l'intersyndicale (FO, CGT, CFE-CGC, CFTC) de Ribeauvillé, la situation « se précipite » alors que « les salariés ne disposent aujourd'hui d'aucune information précise sur le devenir du site, ni d'aucun engagement écrit du repreneur ».
« Nous n'avons pas obtenu de réponses à nos questions écrites sur les activités de la future entité, alors que le 7 juillet, le représentant de Quantum s'était engagé à nous remettre les documents sur le business plan, la feuille de route, sous 15 jours. Ce qu'on craint, c'est un transfert des responsabilités sociales de Sony sur le repreneur », dit un syndicaliste.
« Tension dans les ateliers »
Face à ces incertitudes, « les salariés sont à cran. Ils ont débrayé une heure en juillet. Mais là, il y a une forte tension dans les ateliers. D'autant plus que sur la fiche de paie de juillet, la direction a retenu l'heure de grève », relève un représentant du personnel.
Hier, les élus du CE ont fait part de leurs craintes au député-maire de Ribeauvillé Jean-Louis Christ. Vendredi, ils seront reçus à la sous-préfecture. « Je leur ai demandé une synthèse de leurs revendications. Avec la préfecture, nous allons faire remonter ces éléments au ministre de l'Industrie Christian Estrosi. Mais il faut attendre de connaître les intentions exactes du repreneur », indique Jean-Louis Christ. Il plaide en faveur de l'organisation d'une rencontre entre tous les acteurs du dossier, après la réunion du CCE.
« La table ronde, c'est bien, mais elle arrive un peu tard », estime l'intersyndicale. Cet après-midi, une assemblée générale est prévue avec les salariés.
I. N
L'Alsace du 1er septembre
Sony : des syndicats de plus en plus sur les dents
Les syndicats ont l’impression de ne pas être assez soutenus. Archives L’Alsace
L‘intersyndicale CGT, FO, CFTC et CFE-CGC de Sony, à Ribeauvillé, ont l’impression d’être pris dans un étau, entre une direction qui n’offre pas de garanties sociales et un repreneur potentiel qui inquiète.
Depuis plusieurs semaines, l’intersyndicale composée de la CGT, FO, CFTC et la CFE-CGC manifeste gentiment ses inquiétudes, lesquelles se précisent depuis la remise récente d’une « proposition » de rapport final du cabinet d’expertise Secafi mandaté par le comité d’entreprise (CE) de Sony. Dans ce document « confidentiel » d’une trentaine de pages, l’intersyndicale relève que le business-plan établi par Quantum Kapital AG est jugé « très fantaisiste » par Secafi. Cela dit, l’expert n’aurait pas eu accès à des informations comptables détenues par Blaupunkt, le partenaire industriel de Quantum. Nous avons cherché à joindre Steffen Görig, directeur de Quantum à Saint-Gall, siège de la société ; sans succès…
L’intersyndicale est d’autant plus inquiète que la marque Blaupunkt a été cédée, en 2008, par le groupe Bosch à l’investisseur allemand Aurelius. « Le secteur de la 2 e marque d’autoradios et de GPS est en déclin ; on nous fait miroiter des choses mais Quantum ne donne pas toutes les garanties pour pérenniser le site. »
L’attitude de la direction de Sony est également mise en cause ; les syndicats pensent qu’elle est « pressée » de se débarrasser de son site alsacien pour « transférer » au plus vite « sa responsabilité sociale » vers le repreneur, du moins durant une période de 30 mois… « La stratégie de Sony est de vendre dans les temps ; ils sont très pressés. On sait que Sony Europe veut diviser par deux le nombre de ses salariés : de 10 000 personnes aujourd’hui à 5 000 demain ». Les syndicats sont persuadés que « tout peut arriver si le repreneur ne signe pas d’accord avec Sony. On peut imaginer une remise en cause des acquis sociaux, des mesures de chômage partiel, de la mutuelle santé, du 13 e mois… » L’intersyndicale a le sentiment — depuis le mois de juillet — d’être écartée de la procédure d’information et de consultation qui s’achèvera le 22 septembre. « On ne nous cache rien mais on a l’impression d’être shuntés. De toute façon, l’avis du CE et du CCE n’est que consultatif… »
Le député-maire Jean-Louis Christ a reçu, hier matin, une délégation d’une quinzaine de salariés qui seront également accueillis, ce vendredi, en préfecture, par Stéphane Guyon, secrétaire général. « Je souhaite que les informations sur la situation de Sony remontent jusqu’au ministère du Travail », nous a indiqué le maire de Ribeauvillé. Seule certitude pour l’heure : les salariés ont été jusqu’à présent « très tranquilles, parce nous avons des clients locaux ; mais ça bouillonne du côté des salariés. Si l’on continue à se foutre de nous, des actions dures pourront être envisagées ».
mardi 31 août 2010
lundi 26 juillet 2010
L'Alsace du 23 juillet
Sony Ribeauvillé
Le processus suspendu
Un comité d’établissement (CE) extraordinaire s’est tenu, hier, chez Sony, à Ribeauvillé. À nouveau, l’intersyndicale déplore qu’aucun document de travail ne lui ait été remis sur le projet de cession de l’entreprise au fonds d’investissement suisse Quantum Kapital ( L’Alsace d’hier). Elle demande la feuille de route explicitant les étapes clé et un projet de « business plan » . Posant cela comme « préalable incontournable à toute avancée », elle demande la suspension jusqu’à fin août du processus d’information et de consultation. Après quoi, une rencontre devrait se tenir entre le repreneur potentiel et le cabinet Sécafi, mandaté par le CE. L’intersyndicale espère qu’alors les informations seront partagées, de manière à évaluer aussi les impacts sociaux de cette cession. Elle insiste pour que soit également examinée la proposition alternative de Sécafi qui propose « de préparer une cession au plus vite du Service après-vente et de donner un peu de temps, pour y voir plus clair, à l’activité B2B (fabrication de cartes électronique en sous-traitance) qui n’est pas rentable actuellement ».
jeudi 22 juillet 2010
jeudi 15 juillet 2010
mardi 13 juillet 2010
H. Stringer a gagné plus de 4,5 Millions de dollars lors du dernier exercice
http://www.usinenouvelle.com/article/les-salaries-de-sony-alsace-tec-s-alarment-d-un-projet-de-cession-anxiogene.N135529
Le 12 juillet 2010
Social
Le projet de reprise du site Sony Alsace Tec de Ribeauvillé (Haut-Rhin) par une co-entreprise réunissant la société suisse Quantum Kapital (80 %) et l'Allemand Blaupunkt (20 %) est « incompréhensible et anxiogène pour les salariés », estime l'intersyndicale.
Dans cette usine qui emploie plus de 580 salariés CGT, FO, CFTC et CFE-CGC dénoncent « un manque de visibilité » et « des réponses trop évasives » à des questions qu'ils avaient posées mi-juin.
« A ce jour, les éléments complémentaires fournis ne font pas apparaître un projet industriel hormis une éventuelle perspective de charge à terme pour une trentaine de personnes alors que l’effectif du site est de l’ordre de 600 personnes », s'alarme l'intersyndicale dans un communiqué.
Cette charge de travail serait fournie par Blaupunkt, qui souhaite implanter à Ribeauvillé son centre européen de SAV.
Sony s'engagerait par ailleurs à fournir des volumes sur une durée de trois ans, de manière dégressive.
« Pour le reste, tout est à construire », détaille un représentant de l'intersyndicale : « Le représentant de Quantum Kapital dit qu'il se donne six mois pour définir sa stratégie. Il est capable de nous présenter une évolution du chiffre d'affaires sur cinq ans, mais sans nous dire comment y parvenir ni avec quels clients ».
Sur proposition du dirigeant de Quantum Kapital, une délégation de salariés de Ribeauvillé doit se rendre cette semaine en Espagne sur le site du fabriquant de klaxons Clarton Horn (ex-Bosch) repris par la société d'investissements suisse. Un business plan devrait par ailleurs être présenté aux représentants du personnel la semaine prochaine.
Sur le volet social, les repreneurs potentiels se seraient engagés à ne pas licencier plus de 150 personnes sur trente mois, et à leur garantir des conditions de départ équivalentes à celles proposées par Sony lors d'un précédent PSE.
De notre correspondant en Alsace, Thomas Calinon
Dans l'Alsace du 13 juillet
Social Sony Ribeauvillé : un projet de cession « anxiogène » pour les salariés
L’intersyndicale de l’usine Sony de Ribeauvillé fait part dans un communiqué de ses inquiétudes concernant la clarté dans laquelle s’engage la cession du site.
Suite à la présentation aux salariés d’un repreneur potentiel par Sony France en date du 3 juin, le processus de consultation est lancé. « Stratégie post-reprise, business plan détaillé, volet social : une liste de questions a été remise à la direction en date du 11 juin. Les réponses restent trop évasives, ce qui rend le projet de cession incompréhensible et anxiogène pour les salariés », soulignent les représentants du personnel. « Les éléments complémentaires fournis ne font pas apparaître un projet industriel hormis une éventuelle perspective de charge à terme pour une trentaine de personnes, alors que l’effectif du site est de l’ordre de 600 personnes », rappelle l’intersyndicale.
Autre question : « Le cabinet Ernst & Young n’aurait-il pas été mandaté dans le seul but de dédouaner Sony de ses responsabilités sociales et économiques, tout en préservant son image de marque ? » Aussi les salariés, dont le souhait consiste « à disposer d’un projet industriel pérenne et lisible, en cohérence avec la dimension du site », se disent-ils inquiets « du manque de visibilité sur le projet de cession et des vraies intentions de Sony ». Ils s’interrogent notamment sur les liens existant entre un dirigeant de Quantum Kapital et des réseaux d’affaires.
L’inquiétude du personnel de Sony s’est traduite par un débrayage d’une heure suivi par plus 90 % du personnel présent sur le site, indiquent les syndicats. Prochaine étape : la réunion de CCE (comité central d’entreprise) fixée au 21 juillet.
lundi 12 juillet 2010
jeudi 8 juillet 2010
mercredi 23 juin 2010
Ouverture du blog
Vos représentants